Attention on vous désinforme (1988-1996)

Désinformation à propos de l'Afghanistan
Numéro de "Résistance" sur l'Afghanistan, vendredi 22 décembre1988.
Incroyable ! ils ne s'en cachent même plus. Adieu le prétexte de la médecine sauf pour deux images et un couplet sur l'alibi vaccination. Les M.S.F. l'avouent. Ils sont en Afghanistan pour faire de la politique, pour intervenir, pour combattre le communisme, pour faire la guerre, pour espionner.
Il y a le baroudeur de Djibouti qui ne connait rien à la médecine et qui est venu encadrer des moudjaïdins.
Il y a les analyses, toutes, sans exception, parlant d'implantation, de présence européenne.
On se croirait revenus au temps de missions civilisatrices qui partaient en avant poste juste avant que l'armée n'intervienne.

Désinformation et cultures minoritaires
Il faut réclamer auprès des médias officiels une plus juste répartition du temps d'antenne nationale au prorata des cultures minoritaires et un temps d'antenne locale complet pour au moins une radio et une télé sur leurs territoires respectifs.
Actuellement, sous prétexte de défendre la langue française et la francophonie, on tue les langues minoritaires. La question qu'on peut se poser est celle-ci : cette acculturation découle-t-elle d'un ethnocentrisme inconscient et naturel du pouvoir ou est-elle le résultat d'une politique délibérée et concertée ?
Face au rouleau compresseur des médias de l'ethnie dominante, les minorités culturelles doivent se rendre compte que ce n'est pas avec leurs petits journaux et réunions de boyscouts à 99% infiltrés qu'ils réussiront à survivre, à sortir la tête hors de l'eau. Il leur faut :
A) Crever tous les abcès, clarifier leurs options.
B) se concerter, s'unir.

Désinformation et lutte des classes
Au siècle dernier, la désinformation concernait la lutte des classes (il fallait faire passer les communistes pour des anti-sociaux). Il était interdit de parler ou de montrer des images de grèves ou de manifestations. Aujourd'hui cette censure est de l'histoire ancienne, la désinformation joue surtout envers les revendication des minorités ethniques. Peu de discours, peu de manifestation, et aucun débat sur le sujet ne sont admis.

Désinformation et état de paix
Quand les hostilités entre deux ethnies sont déclarées et parce qu'il y a nécessité de mobiliser les haines, la désinformation devient une arme normale ; quand la guerre est terminée, la désinformation continue. Le discours du vainqueur consiste alors à noircir le vaincu - qui devient responsable de tous les crimes de guerre - et de faire oublier les crimes du combattant vainqueur. Il y a alors désinformation (on n'a jamais parlé du bombardement de Dresde, par exemple qui a fait trois cent mille morts civils)

Désinformation à l'université
Il existe une désinformation ethnologique et universitaire envers certains mots clefs pour lesquels on évite toute définition ou recherche de définition. Ainsi les mots "peuples" et "cultures" - bien qu'ils soient quotidiens - ont une signification encore ignorée. En effet, si on s'aventurait à en donner une, quelle qu'elle soit, il y aurait contradiction entre la réalité et la politique.

Economie
Il y a une désinformation concernant la véritable réalité de l'économie mondiale. Il n'est pas dit que vingt pays occidentaux affament consciemment ou inconsciemment le tiers monde tout en abreuvant leurs opinions publiques de discours sur la charité et deux cents multinationales appuyées par leurs états respectifs agissent à leur guise pour faire la pluie et le beau temps dans le tiers monde.

Droits de l'homme
Il y a une désinformation qui concerne les droits de l'homme, quand la gauche mobilise les médias pour l'expulsion de 20 Iraniens mais passe presque sous silence et trouve normale l'expulsion et la rafle de 50 Basques (1988).

Sondages
Sur les sondages on ne nous donne pas les résultats par région. Les résultats s'appellent toujours "la France et les français". Ainsi on saura que 30 % des français se curent le nez ou pensent que le Français est la plus belle langue du monde mais on aura rarement la réponse décomposée en pourcentage d'Occitans ou de Bretons etc.

La désinformation gagne du terrain
L'information file un mauvais coton. Le mensonge et l'hypocrisie gagnent du terrain, le véritable débat d'idées est escamoté, les slogans remplacent la discussion, les déclarations unilatérales interdisent le doute et la recherche de la vérité. Certains pays du tiers monde ne se cachent pas et usent de la force. Les Russes ont eu le KGB et ce n'est pas fini. La France et les démocratie occidentales voudraient faire croire à la liberté de l'information ; en réalité ils arrivent au même résultat de contrôle de leurs opinions publiques en usant de la désinformation de la manipulation et de l'infiltration de leurs médias.

L'image du pouvoir
Les télévisions U.S., francaises, anglaises et allemandes etc produisent et diffusent de plus en plus de feuilletons dans lesquels les héros sont des policiers. Il y a : Columbo, Starsky et Hutch , Kojak, deux flics à Miami, etc.
Faut-il croire que ces feuilletons sont le résultat d'une demande naturelle du public qui se verrait comme un héros flic. C'est faux : le héros type que le public aimerait voir à la télé c'est lui-même c'est-à-dire le " monsieur tout le monde " devenu héros. Donc quand sept héros sur dix sont des flics il y a manipulation de l'opinion de la part du pouvoir pour faire aimer et accepter sa police et son pouvoir.
Je réclame donc un débat pour savoir comment et pourquoi tant de feuilletons encensent la police par rapport à d'autres métiers.

Désinformation (LA CNCL) (écrit en 1987)
J'accuse la C.N.C.L.
1 ) de favoriser une ethnie, une culture, en l'occurence l'ethnie française face aux autres composantes ethniques du territoire
2 ) de ne pas avoir protesté contre le transfert de Sampiero Sanguinetti qui à FR 3 Corse a fait son travail en essayant de montrer aux Corses le point de vue des indépendantistes qui ont l'appui d'une partie importante de la population et qui à ce titre, ont droit à la diffusion de leur point de vue.
3 ) de ne s'être soucié en aucune manière si, sur l'ensemble du territoire français, les médias couvraient décemment et à valeur d'indice d'écoute normal les cultures et les langues des minorités nationales : les Occitans, les Basques, les Corses, les Catalans, les Alsaciens etc en tout 20 millions d'habitants et au contraire d'avoir mis des obstacles à leur expression.
4 ) de favoriser davantage l'expression de la culture Québéquoise, Wallonne et Suisse française que celles de populations vivant sur le territoire français de cultures Corse, Occitane etc.
Je profite de cette remarque pour faire observer que même en Grande-Bretagne et en Espagne, deux des Etats les plus centralistes d'Europe avec la France, il y a des télés et des radios régionales qui défendent les langues régionales.
(Il est vrai que ces états ne pouvaient, à cause de la pression des forces ethniques locales, faire autrement)
En conclusion, je condamne la CNCL, pour désinformation, manquement grave aux respects des droits de l'homme et des peuples des Nations Unis article 27.

Opinion publique
L'information à la télé pour ceux qui l'analysent en France est devenue une farce ressemblant à ces émissions de télé ponctuées d'une bande sonore de rires ou d'applaudissements pré-enregistrés ou encore à ces jeux lors desquels le public est sermonné avant pour qu'il rit, batte des mains ou applaudisse quand le signal "aplaudir" apparaît sauf qu'ici on est supposé pousser aussi des cris d'horreur et vociférer de colère et d'indignation.
Exemple : le Liban (pauvre Liban !!!l )
le Colonel Khadafi (horrible! fou! bouuuuh!) etc

Le Liban 1987
Prenons un événement d'actualité, par exemple la guerre du Liban et analysons comment fonctionne la désinformation par rapport à un public ordinaire qui regarde la télé et lit son journal assis dans un fauteuil.
Entre juillet et septembre la Première chaine, Antenne 2, FR 3, la Cinquième chaine , l'Evénement du jeudi, le Nouvel Observateur, Le Monde et 98% de la presse régionale ont tous chanté exactement et à très peu de variations près la même chanson :
Liban libre, pauvre Liban attaqué par la Syrie, Liban martyr, le peuple libanais souffre.
La Syrie bombarde d'innocents chrétiens défendus par un courageux Aoun. Le peuple du Liban veut être libre mais il ne le peut pas. Il est opprimé, envahi, convoité par la méchante Syrie - chantons tous ensemble avec la larme à l'oeil : Liban libre - la France va voler au secours du Liban -
la France est là pour secourir les blessés etc etc etc
Toutes ces informations oublient ou escamotent quelques faits :
A) Ce n'est pas la Syrie qui a attaqué ; il y avait statu quo et c'est le général Aoun qui a décidé d'attaquer après avoir fait le plein d'armes et lancé une guerre qu'il appela guerre de libération nationale en pensant que le titre suffirait à lui en donner la réalité
B) Quand on dit : "la France est pour tous les Libanais "c'est faux. Elle est contre les Libanais alliés des Syriens qui représentent la majorité de la population donc elle est contre la majorité des Libanais.
Alors voilà la question :
Pourquoi l'Evénement du Jeudi, le Monde, le Nouvel observateur, ont-ils menti ? Raison d'état ?

Les sports à la télé (1988)
Le jeu de boules, pourtant joué par plus de monde que le tennis ne passe que très rarement à la télé, idem pour la pelote Basque. Il est indéniable que la cause en est que leur épi-centre se trouve dans les cultures Basques et Occitanes.
Et exceptionnellement, quand on décide de montrer une partie de boules à la télé la partie se joue à Lyon ou à Paris : championnat de jeu de boules : première partie à Lyon, seconde à Paris.
Désinformation aussi envers la tauromachie. C'est simple, si on suppose qu'il faut parler des spectacles qui attirent du monde, alors il faut consacrer davantage de temps à la Féria de Nîmes qu'à la fête du quatorze juillet à Paris.

Désinformation officielle
Il existe en France, un ministère de la défense qui inclut dans le champ de ses activités tout à fait officiellement "la désinformation" (voir le livre de Giraud ministre de la défense)
Une "désinformation" technique et structurée qui s'apparente à une stratégie de combat et qui est l'oeuvre des services secrets. Pour celle-ci rien n'est laissé au hasard. La manipulation ponctuelle et calculée d'une opinion publique pour atteindre un but précis (la raison d'état) fait partie de leur travail. Ces spécialistes en désinformation sont là pour manoeuvrer l'opinion publique quand il y a renversements des alliances, pour préparer l'opinion publique à des interventions extérieures etc
Ex : demain la France, (par décision présidentielle ou gouvernementale) décide de privilégier son alliance avec un état plutôt qu'un autre, il faut que la presse suive. C'est le travail des services secrets.

Qui contrôle les médias ?
Il suffit d'acheter le Who's who pour comprendre que beaucoup de ceux qui sont aux commandes de l'information et de la culture aujourd'hui ne sont pas des hommes et des femmes issus du métier mais qu'ils sortent de plus en plus du moule étatique et ethnocentrique des hautes écoles ou bien ont fait un tour par les affaires étrangères, les colonies, le service public. On peut donc supposer qu'ils appréhendent l'information et la culture à partir d'un point de vue stratégique en fonction de l'intérêt de l'Etat c'est-à-dire de l'ethnie dominante.

Qui décide des programmes?
Une question importante : Les programmes avec les idéologies et discours qu'ils véhiculent, est-ce le public qui les demande, les choisit, ou lui sont-ils imposés et dans ce cas par qui ? le pouvoir politique en place ? des pouvoirs occultes ? les sondages? l'audimat?
Je répondrai ceci : que d'une part le public (ethnocentrique malgré lui) veut que son ethnie et les valeurs de sa culture au pouvoir triomphent. Il réclame donc une information et des programmes qui vont dans ce sens. D'autre part il veut aussi qu'on ne lui cache pas la vérité et réclame plus de "pour ou contre", plus d'informations, plus de débats.
En fait aujourd'hui le public n'a pas peur de la vérité même si elle heurte ses intérêts. Ainsi, croire que la désinformation est obligatoire est faux. La raison d'état s'en sortirait mieux en traîtant le public en adulte.

Reconnaissance officielle de la désinformation
D'une part on nie son existence et d'autre part on reconnaît la réalité des campagnes de presse, (de la désinformation officielle) on reconnaît aussi la responsabilité des directeurs de médias, qu'on dit soucieux d'axer plus sur tel ou tel aspect de la culture (francophonie ), des quotas etc que sur tel autre aspect.

Les sources de la désinformation
La désinformation trouve ses sources dans l'inconscient du peuple, ou plutôt dans l'épi-centre de la majorité silencieuse qui, craignant pour sa survie, réclame une interprêtation flatteuse de la réalité même si cette histoire n'est pas conforme à la réalité.

Les 48h pour la miopathie 1988 J 'ai horreur de ces foires à la charité médiatique organisées comme des spectacles de cirque. Ils me révoltent, me donnent une impression de truquage. Ils ont un ton de fausse excitation. C'est un spectacle macabre et dégoûtant qui joue sur les cordes du coeur et l'affectivité.
Il y a là manipulation de l'opinion publique, un exercice de propagande qui donne froid dans le dos quand on pense à ce que les médias peuvent faire.Et si demain ils décidaient de mettre le paquet et de faire la même chose contre les homosexuels ou pour l'euthanasie

Qui s'en rend compte ? (1990)
Les sondages montrent que la confiance en l'information (tous médias confondus) est en baisse permanente depuis cinq ans en France comme aux USA (IFOP) Alors qui se rend compte de la désinformation ?
D'abord ceux que l'information intéresse en premier lieu (concernés par le sujet ). Ainsi, si les infirmières font une manifestation à Paris dans les rues et que la télé ne passe pas les images, elles se diront : "tu as vu, ils nous ont coupés". "ils" étant le pouvoir. Idem pour les gendarmes, idem pour les Arméniens, les communistes, la communauté israëlite. Tous ces intéressés directs repèrent vite toute désinformation et manipulation qui les concernent. Par contre, si le sujet ne les concerne pas, ils avalent l'information sans se dire :"puisque nous, nous étions manipulés, peut-être qu'on nous raconte le même mensonge". C'est aussi : "l'explication est simple : l'information va dans leur sens, il n'y a donc pas de raison d'en douter".
Une seconde catégorie qui va s'apercevoir qu'elle est désinformée est celle qui s'intéresse vraiment à l'information et qui s'informe aussi ailleurs.

Désinformation dans la circulation de l'information
Question : Quel jugement portez-vous sur la circulation de l'information ?
Réponse : L'information est presque toujours aux mains du pouvoir. Or, tous les pouvoirs étant centralisateurs, ethnocentriques, aucun d'eux n'est prêt à donner la parole aux ethnies minoritaires. Mais ce refus prend des formes différentes d'un pays à l'autre. En URSS, c'est la censure; en France et aux USA, malgré l'apparente liberté d'expression, les médias sont sévèrement contrôlés et infiltrés par la CSA, par le système des nominations des directeurs etc. Même lorsque les minorités veulent prendre en charge la diffusion de leur information, sans utiliser le service public auquel elles ont pourtant droit, il s'avère que les circuits de distribution et les moyens d'une diffusion efficace leur échappent.

Débat sur la désinformation
La seule manière de vérifier si l'information sur un sujet circule librement, est qu'il y ait un débat public en présence des véritables tenants du contre et du pour, ainsi que l'institution d'un "droit de réponse" automatique à chaque fois que les médias, presse ou télé, affirment un fait ou un point de vue, y compris pour des situations de politique internationale où il est question de raison d'état.
Y-a-t-il jamais eu un vrai débat sur le Tchad, sur la Corse, sur le Pays Basque, ou sur la Kanakie ? Non.

Ethnocentrisme
La désinformation et l'ethnocentrisme sont liés. Quand l'ethnocentrisme devient naturel comme l'air qu'on respire alors la désinformation devient naturelle également, c'est-à-dire que si un peuple est persuadé que les autres peuples sont composés de sauvages, il ne va pas crier à la désinformation lorsque ses médias lui diront la même chose.
C'est ce qui explique que tant de fançais trouvent naturel et normal que la francophonie acculture les autres cultures.

Désinformation et Occitanie
Les médias évitent de parler comme de la peste de "l'Occitanie "
Il semble que le mot "occitan" soit banni du vocabulaire des médias
en littérature, en cinéma, en politique etc

Quota
Que signifie un quota lorsque ce quota est imposé à une culture étrangère, sinon une forme de désinformation et d'acculturation ? Ne crierait-t-on pas à la désinformation si on imposait en France un quota obligatoire de 60% d' émissions en russe ? Alors pourquoi considérer cela comme différent lorsqu'on impose aux bretons, aux basques, aux corses et aux occitans 99% d'émissions en langue française?

Services secrets
Qu'un état possède des services secrets dans le but de s'informer des intentions des autres états envers lui, pour se protéger d'espions étrangers, pour se prémunir contre des attentats, c'est normal.
Par contre, lorsque sous prétexte de recueillir des informations, ces mêmes services secrets infiltrent et interviennent dans la vie sociale de la nation, medias compris, ils deviennent nuisibles.
C'est l'histoire des robots créés pour une tâche spécifique de recherche d'informations et qui, petit à petit, outrepassent leur mission au point de vouloir règlementer la vie des citoyens.
Ainsi lorsque les services secrets interviennent pour neutraliser des chanteurs autonomistes , c'est négatif non seulement pour l'ethnie minoritaire en lutte mais pour l'ensemble du tissu social de la nation. Entre s'informer ou chercher à transformer une situation, il y des pas à ne pas franchir.

Tiers Monde
Certains états du tiers monde réclament un nouvel ordre de l'information en récusant le droit des grandes agences de presse occidentales à s'inplanter sur leur territoire. (Reuter, Tass, Havas etc). Je ne les condamne pas. Réfléchissons un peu : si le Tiers monde ouvrait demain ses frontières à une liberté totale de la presse et permettait à quiconque de créer et d'imprimer des journaux, très vite, à cause du système libéral qui veut que seules les entreprises rentables survivent, 99 % de la presse se trouverait aussitôt sous contrôle occidental. Ce qui aurait pour effet une désinformation culturelle de fond car les agences occidentales étant culturellement ethnocentriques c'est-à-dire aveugles à la culture de l'autre, le résultat serait une accentuation de l'acculturation de ces peuples.
Le débat n'est donc pas, comme on voudrait nous le faire croire, celui de la liberté de la presse.
C'est un fait que dans certains pays du tiers monde n'importe qui ne peut pas imprimer et écrire ce qu'il veut. D'accord c'est regrettable et condamnable mais la réponse est dans la création d'agences de presse locales et non pas dans le monopole des agences de presse occidentales.

Désinformation
Quand l'information tombe sur le télescripteur, le journaliste qui sait ce que veut son directeur, la trie, la manipule et la passe seulement après. Le directeur, qui sait ce que son ministre veut, acquiesce. Le ministre, qui sait ce que le président veut, vérifie et acquiesce. Le président, qui sait ce que veut l'ethnie dominante française, acquiesce. Résultat : la désinformation coule comme de l'eau d'un robinet.
La manipulation concernera la décision du passage ou pas de l'information, de la place du passage (en fin, au début ou en milieu de bulletin), du ton sur lequel elle sera annoncée, le choix des adjectifs et superlatifs pour la décrire, le choix des sujets de remplacement.
Les défenseurs de la désinformation disent qu'il s'agit d'un mécanisme démocratique, dans la mesure où le peuple élit le président et les députés et que ceux-ci nomment les directeurs de l'information qui à leur tour nomment les journalistes qui décident du passage des sujets,. C'est faux car :
1) le vote à la majorité ne prend pas en compte la réalité des minorités
2) en tout état de cause il vaut mieux une information avec doute, débat et pluralité d'opinions qu'une information unie, directionelle.

Désinformation
J'ai entendu à la télé qu'un livre vient de paraître qui dit qu'en France il y a 100 00 écoutes téléphoniques par an.

Désinformation (LE TCHAD)
Pendant la guerre du TCHAD, pas un quotidien, je dis bien PAS UN QUOTIDIEN NI UN HEBDOMADAIRE, pas même le Monde, n'a correctement défini les forces en présence. Aucune analyse des populations et de leurs langues, c'est-à-dire de leurs identités n'a été faite. Partout, dans tous les communiqués et tous les titres des journaux il fut uniquement question des troupes de la Lybie envahissant le Tchad. Il n'y eut aucun débat donnant la parole et permettant aux deux antagonistes d'exposer leurs positions.

VOUS N'ETES PAS D'ACCORD ?
DITES-LE MOI ET SIGNEZ-LE !