LANGUES EN FRANCE

LANGUES EN FRANCE - PAS DE PEUPLE SANS SA LANGUE - 2002-11-25

LANGUES
Le Conseil d'Etat a refusé de reconnaître aux Diwan le droit d'enseigner officiellement le breton. La Bretagne ne pourrait pas gagner une guerre mediatique contre la France pare contre si les Corses, les Occitans, les Bretons, les Basques se regroupaient pour revendiquer avec l'aide de la CIA qui cherche a elleminer un concurrent de l'anglais cela pourrait avoir des resultats



LANGUS ET DECENTRALISATION
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Quand les langues régionales viennent pimenter le débat
sur la décentralisation

21/11 20:16 : Un vif débat sur l'inscription du respect
des langues régionales dans la Constitution a opposé
jeudi les députés, toutes tendances confondues, et
s'est soldé par un vote de rejet serré.

Animant un débat sur la décentralisation jusque-là
plutôt convenu, un amendement défendu par le député UMP
Marc Le Fur (Côtes-d'Armor) et co-signé par 23 députés
de son groupe, proposait d'ajouter à l'article 2 de la
Constitution - proclamant que "la langue de la
République est le français" - la formule "dans le
respect des langues régionales, qui font partie de son
patrimoine".

Lors d'un vote public, il a été rejeté par 50 voix
(toutes UMP) contre 39. A l'interruption de séance, les
socialistes ont assuré que l'UMP avait rameuté
ses troupes pour bloquer le vote.

Cet amendement n'"est pas une liberté en moins, mais
une chance en plus", a plaidé M. Le Fur, pour qui la
République "sortirait grandie en faisant preuve
de plus de tolérance" à l'égard des langues régionales.

François Bayrou, député UDF des Pyrénées Atlantiques, a
à son tour plaidé pour la "défense" des langues
régionales, dans un sous-amendement rejeté par
54 voix contre 39.

"Le respect ne suffit plus: ces langues sont en danger
de mort, il faut les reconnaître et les défendre", a-t-
il lancé, soulignant que ce vote permettrait à la
France de ratifier la Charte européenne de défense des
langues régionales et minoritaires.

MM. Bayrou et Le Fur se sont heurtés aux arguments
catégoriques du ministre de la justice Dominique Perben
et du président de la commission des lois Pascal
Clément (UMP).

"Ne confondez pas le débat culturel et constitutionnel,
ne prenez pas le risque d'introduire un ferment de
division dans la République", a martelé M.Perben, selon
qui "il n'y a pas de définition de la langue régionale".

Pour M. Clément, l'inscription du respect de ces
langues serait "une fantastique régression". "La langue
de la République ne peut-être que le français", a-t-il
affirmé.

"Risque de dérive" pour Jacques Myard (UMP), "de
communautarisation" pour René André (UMP), cette
proposition ne met au contraire "aucunement en cause
la langue française", a dit le socialiste René Dosière.

"Le monolinguisme est un appauvrissement", s'est
emporté Paul Giaccobi (Haute-Corse), rejoint par M.
Bayrou qui a soutenu que "les textes juridiques
étaient écrits en béarnais, six siècles avant le
français".