ETHNISME - 2006

ETHNISME - les peuples existent - 2006-10-11

ETHNISME
Les minorités en France subissent ce que je nommerais
de l'impérialisme rampant
c'est-à-dire un impérialisme qui tend à tout contrôler
tout diriger
tout décider sans avoir l'air de tout diriger
seul le vrai paranoïaque comme moi s'en aperçoit
et voit les rouages

ETHNISME LINGUISTIQUE
Bien sûr toutes les langues latines se ressemblent
et toutes les langues germaniques aussi
mais ce n'est pas pour cela qu'il n'y a pas d'impérialisme de l'une envers l'autre
à l'intérieur d'une même famille linguistique.

EUROPE
Je crois que Fontan n'aurait pas été pour le Oui
il était pour le droit de chaque peuple à gérer son propre destin
il pensait que l'association entre peuples n'était possible que
si tous les peuples étaient au préalable indépendant
Cela se discute


EUROPE POLITIQUE EXTERIEURE
Ce matin
je donne raison à De Gaule
lorsqu'il s'est opposé à l'entrée du Royaume Uni
dans l'Europe
son analyse :
les peuples existent
et le peuple Anglais sera toujours plus près des USA que des européens.
Ceci étant si on veut aller vers un monde
autre que celui de la loi du plus fort
il faut essayer de se réunir entre ennemis.

ETHNISME - texte tres important de F Fontan datant de 1975 encore valable aujourd'hui - 2006-05-23


REPONSES A LA JEUNESSE FEDERALISTE MONDIALE
Par François FONTAN P.N.O (1975)

Précision préliminaire. Les réponses sont établies en fonction de l'ethnisme, qui est l'étude scientifique du problème des nations dans le monde.

QUELQUES DEFINITIONS

NATION OU ETHNIE : communauté humaine fondamentale, définie et délimitée principalement
par le critère de la langue autochtone.

IMPERIALISME : type de relations inter-ethnique, caractérisé par la domination politique,
l'exploitation économique, l'assimilation linguistique-culturelle, l'invasion démographique,
et au maximum la destruction physique d'une nation par une autre.

COSMOPOLITISME: théorie mystificatrice faisant abstraction du fait national, irréversible, et
positif, qu'est la division de l'humanité en nations, et servant habituellement, sous des
formes diverses, de masque et de prétexte aux différents impérialismes.

INDEPENDANCE NATIONALE : état d'une nation ne subissant aucun des aspects de l'impérialisme.

NATIONALISME : politique ayant pour objectifs principaux l'indépendance, l'unité et la
prospérité de sa propre nation.

INTERNATIONALISME : type de relation inter-ethniques, basé sur l'indépendance et l'unité de
chaque nation, et sur la collaboration étroite entre toutes les nations en fonction de leurs
intérêts communs. L'internationalisme est la seule alternative concrète à l'impérialisme, et
le prolongement logique du nationalisme.

REGION : subdivision géographique, économique, et souvent dialectale et historique, d'une
ethnie.



Votre lutte s'insère-t-elle dans le cadre des structures
politiques des Etats actuellement existantes - ou bien dépasse-t-elle ce cadre pour envisager
un système de répartition du pouvoir radicalement différent?

a) Envisagez-vous la création de nouveaux Etats indépendants et souverains, pourquoi?

b) Accepteriez-vous une solution de type fédéral à l'intérieur de l'état dont vous faites
actuellement partie ? Pourquoi?

c) Pensez-vous à un système dans lequel s'organiseraient les pouvoirs locaux, régionaux,
sous-continentaux, continentaux, pourquoi?


a) La formation de chaque ethnie en Etat indépendant et souverainest une nécessité fondamentale. Parce qu'il s'agit là
- d'une condition nécessaire (mais non suffisante) pour que soient éliminés les divers
aspects de l'impérialisme subi par cette ethnie

- d'une condition nécessaire (mais non suffisante) pour que cette ethnie s'organise et se
développe en fonction de ses nécessités propres, d'une manière adéquate dans tous les
domaines de sa vie

- d'une évolution universelle et croissante -(9 Etats nationaux en Europe vers 1800, une
trentaine maintenant ; 55 Etats membres de l'ONU en 1945, 135 actuellement). Selon les
critères ethnistes, l'existence d'environ 180 à 200 états nationaux est nécessaire et
inéluctable.


b) Nous luttons pour une transformation en fédération des états dont nous faisons actuellement partie, en tant qu'étape vers l'indépendance. Parce que cette
étape:

- constituerait dans différents domaines une atténuation du colonialisme que nous subissons,

- apparaît comme psychologiquement et politiquement inévitable.


c) Il est indispensable de distinguer entre le fédéralisme interne et le fédéralisme externe.

La décentralisation, l'autonomie, l'autogestion au niveau des communes et des régions nous
paraît absolument nécessaire,, tout particulièrement pour l'Occitanie. Il en est tout
autrement en ce qui concerne la fédération entre nations. Les tendances impérialistes existent à l'intérieur de toutes les nations, et tout indique qu'il continuera d'en être ainsi
pour une longue période historique. Dans de telles conditions, l'inclusion de plusieurs ethnies
dans un même état recouvre les réalités concrètes suivantes

- Il serait naïf ou de mauvaise foi de croire que les tendances impérialistes disparaissent par
le fait de la formation d'une fédération, ou qu'elles sont dans l'impossibilité de se réaliser dans leurs différents aspects (politiques, économiques, culturels, démographiques) grâce à
des garanties juridiques et institutionnelles qui par leur nature même sont toujours
formelles et superficielles. L'expérience de tous les états fédéraux multinationaux dans le
monde, et quel que soit par ailleurs leur système social, nous montre au contraire que l'état
fédéral est toujours un moyen de réalisation efficace de l'impérialisme d'une des ethnies sur
les autres, et dans certains cas le meilleur des moyens possibles.

- Une fédération multinationale est un compromis plus ou moins provisoire entre un
impérialisme et une ou plusieurs nations plus ou moins colonisées. Si ces dernières étaient
préalablement totalement colonisées, il s'agit d'une étape progressive ; si elles étaient
réellement indépendantes, il s'agit d'une régression.

- Le seul mérite de la Fédération multinationale est de supprimer les guerres entre états.
Demeure cependant la possibilité d'une lutte populaire armée, avec lé soutien possible d'un
état extérieur à la fédération.


Nous soulignons en conséquence les points suivants

- Une association entre nations ne pourrait éventuellement être conclue sur des bases valables
que si chacune des nations participantes étaient au préalable totalement décolonisée dans tous
les domaines, était en particulier désaliénée ; il faudrait que cette association soit négociée
par des états souverains, pleinement représentatifs de chaque nation et de ses intérêts, et que
chaque participant puisse s'en retirer à son gré. Il est banal mais non inutile de rappeler que
tout contrat pour être valable suppose des contractants libres et conscients, et d'autre part que tout contrat peut être
annulé lorsqu'il se révèle qu'il va à l'encontre de l'objectif recherché par les contractants. Il
est évident qu'une confédération nous paraît répondre à ces conditions beaucoup mieux qu'une
fédération. Sur la base des conditions ci-dessus, une confédération mondiale serait
souhaitable, mais est bien loin d'être réalisable, et elle pourrait se transformer
ultérieurement en fédération. Toujours sur les mêmes bases (association entre ethnies
préalablement libérées, on pourrait envisager des confédérations " sous-continentales ", qui
pour avoir quelque consistance humaine, culturelle, et économique, seraient les suivantes :

- Europe du Nord ouest et Amérique du Nord
- Europe du Sud et Amérique latine
- Europe de
l'Ouest et Asie du Nord
- Afrique blanche et Asie occidentale
- Asie de l'Est - Inde, Indonésie,
Océanie
- Afrique noire
- Nations amérindiennes


Dans tous les cas, la notion de " continent " ne correspond à aucune réalité humaine. En
particulier la conception européiste " ne serait rien si elle n'était pas la tentative de mieux
implanter et organiser l'impérialisme américain et la tentation de sauver un système économique basé sur la toute-puissance des monopoles anglosaxons. L'Europe que l'on dit construire actuellement n'est
qu'une énorme accumulation de " colonialismes internes ", mais soulignons de plus qu'elle serait,
selon les vues diverses de ses partisans, soit le renforcement massif du bloc atlantiste, soit
un nouveau bloc. Par là-même, cette Europe supprime le seul avantage net d'une fédération,
celui de supprimer les guerres entre états, puisque les seules guerres catastrophiques pour
l'humanité à l'heure actuelle
sont les guerres entre blocs. L'objectif central de toute politique humaniste et progressiste
doit être l'éclatement des blocs, et en aucun cas le renforcement d'un des blocs ou la formation de nouveaux.


Les entités qui ne se définissent pas par des critères
ethniques, historiques, culturels sont-elles prises en
considération dans votre conception du phénomène politique ?

L'ethnisme s'insère lui-même dans une conception globale que l'on peut appeler " humanisme
scientifique ". Cet humanisme, synthèse de l'ethnisme, de la sociologie marxiste révisée et
complétée, et de la psycho-physiologie et de l'orgonomie de Wilhelm Reich, peut très
schématiquement se résumer ainsi

- Trois besoins fondamentaux:

- - de communication et de connaissance (basé essentiellement sur le langage)
- -
économiques (production et consommation)
- - amoureux (au sens global, et incluant la
reproduction)
- Trois différenciations fondamentales:
- - en ethnies (critère linguistique)
-
- en classes sociales (non universelle dans le temps et dans l'espace)
- - en sexe et en "
classes d'âge " (2 sexes, 6 classes d'âge) - Trois contradictions fondamentales:
- - avec deux
solutions relationnelles pour chacune


- entre nations
- impérialisme
- internationalisme

- entre classes pour l'époque actuelle
- capitalisme
- socialisme, étape vers la société sans classe (communisme- anarchie)

- entre sexes et entre classes d'âge incluant l'organisation de la reproduction, les méthodes d'éducation, les méthodes d'éducation, etc
- patriarcat autoritaire
-
matrisme libertaire

Quelques précisions sont au minimum indispensables : La totalité (ou la quasi-totalité ?) des
problèmes politiques concrets sont la résultante directe ou indirecte de ces trois conditions
fondamentales. Chaque différenciation est liée à l'origine à un des besoins, mais chaque
groupe est la plupart du temps secondairement différencié dans les autres domaines. A plus
forte raison, les contradictions
entre groupes différenciés sont-elles plus fréquemment des contradictions globales, où
l'opposition n'existe pas seulement, ni même pas principalement, dans la catégorie de
besoins et d'activités correspondant à l'origine du groupe. Par exemple, les oppositions entre
nations sont principalement économiques, car la
différenciation linguistique n'est pas en elle-même conflictuelle, antagonique.

Les trois contradictions sont aussi fondamentales l'une que l'autre et ne peuvent être déduites l'une de l'autre et sont en interaction. Chaque ethnie est une
société humaine « globale », ce que ne sont pas et ne peuvent pas être chacun des autres groupes
(classes, sexes, classes d'âge) chaque ethnie est soumise à des conflits externes avec les autres ethnies, et à des conflits internes entre classes, sexes et classes
d'âge qui la composent. Ainsi tout impérialisme est celui d'une nation bien précise, même si
d'autres nations y participent, et s'il est davantage le fait d'une certaine classe de cette nation. De
même une révolution ouvrière comme action commune plus ou moins cohérente est toujours le fait d'une classe d'une certaine
nation, même s'il existe des influences et des
participations étrangères toujours très limitées. Il est enfin indispensable de souligner que

- la différenciation entre sexes et entre classes d'âge est inhérente à l'espèce humaine, mais
l'antagonisme entre sexes et entre classes d'âge est parfaitement supprimable

- la différenciation entre classes est purement temporelle, et il est possible et souhaitable de
la supprimer

- la différenciation entre nations-ethnies est à la fois naturelle et historique (à notre
connaissance) ; il est très difficile et il est nuisible de la supprimer. Mais l'antagonisme entre nations est purement historique et
parfaitement supprimable.


Votre perspective se limite-t-elle a la dimension constitutionnelle ou implique-t-elle un
changement profond des structures sociales, économiques et politiques?

Il est bien évident que le changement constitutionnel, juridique, est pour nous une
conséquence et un moyen du changement profond des structures sociales, économiques et
politiques.
Notre but est la décolonisation totale de l'Occitanie. Il implique donc :

- La propriété occitane de tous les secteurs importants de l'économie, cette propriété pouvant
être celle de citoyens, de collectivités ou de l'état. Ceci implique donc l'expropriation et la
nationalisation du capitalisme étranger et de la fraction du capitalisme occitan déjà intégré à
celui-ci.

- Une planification impérative sera absolument nécessaire pour une série de raisons : sous-développement et déstructuration rapide de l'économie occitane actuelle, très forte
prédominance du secteur qui est ou sera nationalisé (presque toute la grande industrie et les
transports, une bonne partie du commerce, quelques secteurs agricoles). Devant la très
grande faiblesse du capitalisme autochtone, l'essentiel des investissements sera étatique ou
d'origine étrangère.

- Un immense effort d'aménagement du territoire s'imposera. A la situation actuelle
caractérisée par la désertification de la plus grande part du pays, l'entassement dans
quelques zones et l'émigration, la destruction du paysage et de la nature, devra répondre une
redistribution géographique de la population et des activités économiques et culturelles, le
retour'des émigrés, la restauration de l'économie. Dans l'état actuel de nos connaissances,
nous sommes plus que réservés par rapport à l'énergie nucléaire.

- Un monopole étatique ou en tous cas un strict contrôle étatique du commerce extérieur. Celui-ci devra être orienté en fonction des intérêts occitans, sans préférence ou discrimination
idéologique envers tel ou tel état. Les investissements étrangers devront être recherchés
auprès des diverses puissances, et devront nécessairement passer par le contrôle de l'état.

- Toute force politique hostile à l'indépendance occitane, ou ayant des objectifs impérialistes
conserveront toute liberté d'expression, mais seront exclues de la possibilité de parvenir au
pouvoir, donc de la participation aux élections. Sous cette réserve, la démocratie sera
garantie ' et approfondie En particulier, nous estimons absolument indispensable la pluralité
des partis, expression des intérêts des différentes classes du pays, et expression des différentes manières de construire Ie socialisme... ou de refuser celui-ci.

- La langue occitane unifiée sera obligatoire à tous les niveaux de l'enseignement et sera
officielle à égalité avec le français. La prédominance de celui-ci ne pourra certainement être
supprimée qu'au bout d'une longue période. L'enseignement langues étrangères aussi varié que possible sera encouragé. La politique étrangère de
l'Occitanie aura pour objectifs constants la destruction des blocs, le maintien de la paix, la libération de toutes les ethnies, le
développement maximum des relations internationales basées sur les intérêts communs, l'indépendance, l'égalité et l'amitié
de toutes les nations.

Quelle est votre position face au problème de la disparité c développement entre régions ?

La disparité de développement entre régions n'est jamais inévitable à notre époque. Mais nous pensons qu'on doit distinguer entre régions annexées à un état étranger, ou entre régions d'une même ethnie. Dans le premier cas,
une solution satisfaisante a pour condition nécessaire son rattachement à son propre état nation
faute de quoi les éventuels efforts entrepris ne sont que des palliatifs peu efficaces.

Dans le second cas (régions d'une même ethnie indépendante), Ies principaux éléments
permettant d'éviter ou de supprimer cette distorsion nous paraissent les suivants : volonté
politique des foces dirigeantes, planification de l'économie, structure fédérale de l'état.
Cette dernière condition, toujours souhaitable, est souvent nécessaire : c'est en particulier le
cas de l'Occitanie qui devra être une fédération de sept régions : Gascogne, Languedoc, Provence,
Dauphiné, Auvergne, Limousin, Guyenne.

La communauté économique européenne et le problème
régional
a) pensez-vous que la C.E.E. soit un cadre utile à votre
lutte?
b) que pensez-vous de sa politique régionale?
c) faudrait-il à votre avis une structure radicalement différente?

a) L'inclusion de I'Occitanie dans la C.EE. a pour conséquence une forte accélération de la ruine et de la colonisation de l'économie occitane

b) Nous ne connaissons, pour l'Occitanie, aucun autre aspect de cette politique régionale que celui que nous venons d'indiquer

C) La suppression de la C.E.E., ou en tout cas le retrait de l'Occitanie de cet organisme, solution pour laquelle nous combattons. Nous ne croyons pas que la C.E.E., expression des nations qui nous colonisent et des monopoles américains, veuille rien faire pour changer cette situation, si ce n'est, le cas échéant, de moderniser les formes du colonialisme. Si, par impossible, elle le voulait, nous ne voyons pas comment elle pourrait le faire en nous maintenant dans le cadre d'une économie à la fois concurrentielle et multinationale. Nous lui laissons toute responsabilité pour découvrir ces quelques " faibles palliatifs " qui serviraient de prétexte à nos maîtres, à nos traîtres, et à nos naïfs, pour ranimer un " européanisme »
auquel en Occitanie presque plus personne ne croit.

La stratégie
a) quelles sont actuellement vos méthodes d'action?
b) comment envisagez-vous la collaboration avec d'autres
groupes, y compris des groupes ayant d'autres perspectives que la lutte régionale?

a) Notre stratégie vise essentiellement à la constitution d'un front national occitan, rassemblant les classes et fractions de classes ayant intérêt à la décolonisation : ouvriers et employés, paysans, autres petits propriétaires, professions libérales fraction nationale du capitalisme.
Nos méthodes d'action sont et resteront démocratiques et légales, aussi longtemps que nous sommes insérés dans un état démocratique ; ceci n'exclue évidemment pas les grèves, le refus de l'impôt, certaines actions de masse, le refus de participer à des guerres impérialistes, etc. .. L'essentiel est de développer la prise de conscience occitane qui en est encore à ses débuts, et de conquérir des fragments de pouvoir en gagnant les élections à tous les niveaux. Des résultats encore très locaux montrent que c'est possible.

b) Nos objectifs que l'on peut qualifier " d'extrémistes " vont de pair avec une souplesse tactique qui dans le contexte actuel conditionne notre progression et notre efficacité.

Dans l'état français, nous avons apporté un soutien critique à De Gaulle, puis à l'Union de la Gauche, et cela pour les mêmes raisons : anti-impérialisme, amorce vers le socialisme, création de conditions rendant notre tâche plus crédible et plus facile.

Tout récemment, nous avons créé deux organisations plus larges que le P.N.O. : le Mouvement Populaire Occitan, et les Comités « Volem Viure Al Pals » - « Autonomie et Socialisme " dont les programmes très semblables sont pour l'essentiel le « programme transitoire » du P.N.O. Le premier de ces groupements ne se prononce pas pour le soutien de l'union de la gauche, le second a déjà commencé de collaborer efficacement avec le Parti Socialiste (depuis les récentes « Assises du Socialisme »).

Dans l'Etat italien, le Movimento Autonomista Occitanico qui constitue une adaptation à des conditions particulières, a pour principal objectif la constitution d'une région occitane à statut spécial et a déjà remporté des victoires à des élections municipales. Tactiquement, il s'agit de battre les partis anti-régionalistes (M.S.I. et Libéra) et surtout la démocratie chrétienne qui, à tous les niveaux, est le principal organisateur de la mort rapide de nos vallées. Des contacts existent avec les partis républicain, socialiste et communiste.
Nous avons soutenu totalement la candidature de Guy Héraud à la présidence de la République en 1974 en raison de ses positions beaucoup plus ethnistes qu'européistes.
Nous sommes entièrement disposés à collaborer avec des
mouvements mondialistes, dans la mesure où ceux-ci se fixent comme objectifs

- la libération nationale de toutes les ethnies,
- la collaboration étroite de toutes ces nations,
- des actions concrètes pour réaliser ces objectifs.

Juillet 1975 François FONTAN Secrétaire Général du Parti Nationaliste Occitan





ETHNISME - A MON AVIS - 2006-05-16

A MON AVIS
le mot « ethnisme » pour définir la théorie qui soutient
La lutte des peuples et langues pour leur indépendance
n'est peut-être pas le mot qui convient
ll risque, dans la tête des gens, de se retrouver connoté avec racisme dont il est l'exact contraire.
On pourrait le remplacer par humanisme ethno linguistique
Et puis j'ai pensé non
une ethnie se définit par sa langue.