SOCIETE - QUE SE PASSE T'IL DANS LES BANLIEUES ? - 2005-11-08

Certains digèrent mal
ma défense
du peuple de la culture
et de la langue Occitanes
Je vous l'expliquerai
en détail un autre jour
Pour le moment
Les banlieues bougent
Chacun donne son point de vue
Je ne me dégonfle pas
Je donne donc aussi le mien
Mon analyse sera une analyse ethno linguistique
En 11 points de réflexion
Oui je peux réfléchir
Je peux aussi douter
Et me tromper mais le propre de la démocratie
étant de pouvoir donner son avis
Voici le mien :

1er point - Il ne faut pas sous-estimer la conscience politique (des jeunes des banlieues)

2ème point - Les jeunes des banlieues issus de l'immigration viennent souvent de familles où l'on parle l'Arabe ou le Kabyle et sont rejoints à travers l'Islam par des Africains et un Coran qui est écrit en Arabe - Se sentir pro Arabe pour la plupart c'est être fier et se sentir solidaire de la nation Arabe qui souffre d'oppression en Irak en Syrie

3ème point - Ces jeunes sont pour la plupart consciemment ou inconsciemment au courant que la France vient de s'allier à l'ONU avec les USA sous le prétexte de l'assassinat d'Hariri, pour mettre de la pression sur une nation Arabe, la Syrie en faveur plus ou moins d'une communauté chrétienne Libanaise, néo-colonialiste (ce n'est pas les jeunes Chrétiens Libanais qui sont dans la rue mais ceux-là, c'est vrai, habitent Neuilly)
En prenant fait et cause avec les Américains contre la Syrie, aux nations unis la politique étrangère de la France envoie un signal à ces jeunes « on est contre le Baas contre la création d'une nation Arabe unie contre sur le plan internationale votre culture et langue.

4ème point - La République Française, avec son dogme d'égalitarisme universaliste, jacobin, dogme qui n'est en réalité que le produit de sa peur depuis 1789 de devoir reconnaître le droit à la diversité des Basques, Bretons, Corses, Occitans, Alsaciens etc.) a opté à tort pour l'assimilation plutôt que pour le communautarisme. Or ce communautarisme est devenu aujourd'hui incontournable car il contient le désir légitime et juste des individus d'une même culture et d'une même langue de pouvoir se réunir, de chanter leurs chants et de perpétuer la mémoire de leur origines dans le pays qui les reçoit.

5ème point - Je trouve négatif le pouvoir des Etat nations qui cherchent sciemment à détruire, occulter, rabaisser ou même faire disparaître la culture et la langue des autres communautés (qu'elles soient intérieures : Basque, Bretonne, Corse, Occitane, Alsacienne etc., ou extérieures) en vue de les assimiler et les intégrer de force à la culture dominante.

6ème point - Cela dit, attention je suis contre le communautarisme si les droits culturels accordés aux communautés (ayant une terre linguistique située ailleurs) se transforment petit à petit, à partir de la défense de leurs droits culturels, en revendication territoriale sur l'espace des communautés autochtones (exception faite des territoires qui seraient très peu peuplés : Australie, Sibérie, USA, Alaska). Car alors cette revendication territoriale se transformerait en impérialisme c'est-à-dire en une nouvelle oppression d'une communauté sur une autre.

7ème point - Le monde d'aujourd'hui est plein de situations communautaristes plus ou moins rattachées à la mondialisation et aux flux migratoires
Chaque situation nécessitant une analyse et une solution distinctes. Ainsi on ne peut pas tirer les mêmes conclusions du Flux migratoire des Tamouls au Sri Lanka, des Hispaniques au Texas, des Koisans en Afrique du Sud, des Bengalis vers l'Australie ou encore des Turcs en Allemagne

9ème point - Parce que je crois que cela est juste qu'ils participent aux décisions de la vie communale qui les concerne, je suis pour le droit de vote pour les immigrés aux Municipales mais il faut aussi être réaliste et savoir qu'ayant gardé à juste titre leur langue et leur culture, dès qu'une communauté immigrée aura, par le vote, conquis légitimement une mairie, parce que majoritaires on risque à plus ou moins longue échéance de voir apparaître la phrase légitime : nous voulons au nom de notre majorité démocratique pouvoir gérer notre destin politique sur notre territoire culturel et linguistique. Que penseront alors les Occitans, les Corses, les Basques de la région concernée ?

10ème point - Toutes ces hypothèses font qu'il n'est plus possible aujourd'hui dans ce monde qui change si vite d'ignorer le débat de fond que le phénomène de la mondialisation et des flux migratoires soulève ; l'accélération inévitable des transformations démographiques change chaque jour un peu plus la réalité des rapports de force entre peuples.
Il est donc important que face à ces multiples possibilités de conflits interethniques prévisibles et réels partout dans le monde, on cherche des solutions pacifiques qui prendraient en compte le droit à la diversité et le respect des peuples

11ème point - Je ne vois qu'une solution : faire rédiger et ratifier par tous les états une charte des droits des peuples cultures et langues.
Cette charte dénoncerait les impérialismes d'état nations et établirait le droit des peuples autochtones à gérer leur propre destin sur leur territoire linguistique (dans le respect des autres cultures)
Cette charte établirait aussi des droit pour les communautés extérieures à apprendre leurs langue et culture
L'ensemble des points de cette charte aurait pour but de
créer un monde où une véritable diversité serait la règle.



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