NICE - CULTURE - ECOLE DE NICE DE BIANCHERI-FRANÇOIS-GIORDAN - 2007-07-02

VOICI UN TEXTE RECU CONCERNANT LE LIVRE SUR L'ECOLE DE NICE
DE BIANCHERI-FRANÇOIS-GIORDAN
MOI JE SUIS POUR CE LIVRE
BIEN QUE CERTAINS VONT TROUVENT A REDIRE
MOI JE SUIS POUR CE LIVRE
POURQUOI
PARCEQUE ON PARLE DE MOI
MAIS AUSSI PARCE QUE PLUS IL Y A D'OUVRAGES POUR OU CONTRE
LECOLE DE NICE MIEUX C'E'ST
JE VOUS CONSEILLE DONC DE L'ACHETER ET COMME ALLOCO DE LE CORRIGER


DANS « L'ECOLE DE NICE » DE BIANCHERI-FRANÇOIS-GIORDAN

PAGE 15 : « UNE APPROCHE MULTIPLE »
« Ce livre n'est pas non plus un livre ni d'historien d'art, ni de critique, ni de sociologue, ni de psychanalyste, ni d'épistémologue, ni de collectionneur. »
(C'est donc le livre de personne - de la rumeur ?- ce qui explique la suite...)

PAGE 19 : SUPPORTS-SURFACES
« il reste Supports/Surfaces, issu de l'Ecole des Arts Décoratifs de la rue Tondutti de l'Escarène à Nice... »
(Dont le directeur avait interdit à Viallat l'atelier de peinture, le cantonnant à l'enseignement du dessin, lequel Viallat comme professeur s'était à la rentrée 67 trouvé exclu, d'où son départ pour Limoges...Exclus aussi les élèves Charvolen, Miguel, Maccaferri... De toute façon le travail Support-Surfaces, s'amorçait à peine et se faisait hors et contre les enseignements des Ecoles)

PAGE 20 : GROUPE 70
« Ensuite a existé le Groupe 70 avec Marcel Alocco, encore et toujours lui, auquel s'ajoutent Martin Miguel, Serge Maccaferri, Max Charvolen, Luis Chacallis et Vivien Isnard » (Les cinq participants, exacts, mais M.Alocco n'a jamais été dans le Groupe 70, même s'il a incité le regroupement des 5, et a permis leurs premières expos à 5 ou dans INterVENTION ou autres collectifs)

PAGE 22 : « NICE, LE CENTRE DU MONDE »
« Les artistes de l'Ecole de Nice vident la peinture (purement « rétinienne » selon le terme de Duchamp), et s'emploient à faire de leur propre personne une dimension essentielle de leur oeuvre »
(Deuxième partie de la phrase : Ce n'est à peu près vrai que pour Ben et Pinoncelli. Les Nouveaux-Réalistes comme les Pops visent une représentation sociologique, Supports-Surfaces et G.70 sont dans l'obsession d'évacuer le subjectif et l'anecdotique..., Fluxus c'est tout et n'importe quoi, L'ego, bien sûr (Ben) et son contraire absolu, la dépersonnalisation objective (Brecht), le politique (Flynt ou Maciunas) etc...
Il est pourtant dit, page 13 : « Une déconstruction systématique des principes canoniques de l'esthétique traditionnelle est déclinée sur plusieurs frontières »
Mais il n'est pas tenu compte de ce constat dans les analyses d'oeuvres produites.
OUI, tous les artistes de l'Ecole de Nice sont (et l'affirment) « post-duchampien », même les proclamés « peintres » Supports-Surfaciens, qui travaillent sur les moyens spécifiques et leurs sens. Alors problème : Quel sens peut avoir l'analyse de ces oeuvres à travers les critères traditionnels (et rétiniens) employés dans cet ouvrage, tels que « Morphologie » et « Chromatisme », surtout s'il n'est pas fortement indiqué au préalable que ce qui est examiné alors ne peut être que des conséquences ou effets secondaires ? Que signifierait ces analyses morphologiques et chromatiques appliquées à « Fountain » de M.Duchamp ?
exemples : Dans la bâche de Viallat, le peintre ne construit pas, il accepte la composition donnée en l'état par les coutures et les limites d'un objet adopté comme support. Dans le travail d'Alocco, le déchirage et remontage au hasard qui fondent et structurent le « Patchwork » ne sont pas évoqués, les mots pas prononcés, ce qui rend le principe « d'aléatoire » et l'ensemble de la démarche de décomposition totalement incompréhensibles.)

PAGE 28 : MICHEL BUTOR« (dans les bistrots) ...s'émulent ceux qui feront l'Ecole de Nice, mais aussi des écrivains. Le Clézio, Michel Butor qui jouera un rôle prépondérant,..... » (Il semblerait que présent sur Nice auprès de certains artistes (à l'écart, et parfois hostiles à l'E.de N.) Michel Butor n'ait eu de contact avec l'Ecole de Nice qu'à partir de 1984-85, à la Villa Arson au temps où il la préside, par l'intermédiaire de R.Monticelli et M. Alocco.)
Page 33 : Légende photo de la revue Identités
« Numéro consacré à l'Ecole de Nice, 1964 »
(NUMERO DATE ETE AUTOMNE 1965, C'EST ECRIT DESSUS....)

PAGE 44 : LEGENDE NE CORRESPONDANT PAS A LA PHOTO
« Sosno. Hôtel Elysée Palace, Nice »
(Erreur de photo, (ou de légende ?) Rien à voir avec Sosno, on ne peut pas confondre avec l'architecturale sculpture de L'Elysée Palace. Il s'agit de la photo reproduite page 187, mais dont il manque étrangement la partie inférieure, et légendée Louis Dollé, Les Muses...)

PAGE 98 : DOLLA
« membre fondateur du Groupe Supports-Surfaces »
(N'a participé au Groupe officiel qu'à partir de l'exposition à la Cité Universitaire à Paris au printemps 1971. Sauf à considérer que l'expo fondatrice serait celle de l'Ecole Spéciale d'Architecture en avril 1969, dans ce cas seraient aussi membres fondateurs Pagès et Alocco qui n'ont jamais exposé avec le Groupe formel)

PAGE 104 : VALENSI
Noté « André Valensi 1947-»
La notice se termine par
«André Valensi est actuellement professeur à l'école des Beaux Arts de Perpignan »
(Après un premier poste à Perpignan, Valensi a ensuite enseigné pendant des années aux B-A d'Aix-en-Provence. S'est mis en disponibilité, parti en Afrique, il y est resté et a refusé de rejoindre son poste. Il est mort en 1999).

PAGE 122 : SERGE MACCAFERRI
« Malgré son départ du groupe en 1973, l'artiste sera présent... »
(C'est Chacallis et Isnard qui ont quitté le groupe en 73 ; Départs pourtant bien noté page 110)

PAGE 142 : ALBERT CHUBAC
« Ami de Malaval, Serge III et Marcel Alocco, il fréquente assidûment le café Le Provence, et se lie avec les auteurs du Nouveau Roman, Alain Robbe-Grillet et Michel Butor. »
(Qui a vu Butor et Robbe-Grillet au Provence en ces années là ? Ses plus anciens copains étaient, (ils étaient encore étudiants) Gilli et Raysse en vacances à Aspremont. Et très proche amitié de longue date, à Paris quand tous deux étudiants, avec Robert Pinget, d'où texte de ce dernier sur Albert Chubac dans Open)

PAGE 156 : JEAN MAS
« ... intègre l'Ecole de Nice au début des années soixante-dix. Il fréquente alors le Bar l'Eden Nice, où il rencontre Yves Klein, Ben, Jacques Martinez... »
(Klein mort en 1962... donc... Jacques Martinez fréquentant L'Eden Bar en 70 ?... Mas dit se souvenir d'y avoir à 19 H, l'heure de la fermeture chez Ben, rencontré régulièrement Ben, Serge III, Flexner, parfois Alocco, et quelques fois Arman).

PAGE 178 : BERNAR VENET
« Bernar Venet est une figure marginale de l'Ecole de Nice »
(Pas du tout. Il figure dans toutes les expositions Ecole de Nice : dans les années 60 il est complètement immergé dans le milieu niçois, il fréquente le Provence et le Félix-Faure, la boutique de Ben, se lie avec Ben et quelques autres et particulièrement avec Arman... )




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