OCCITANIE - ETONNANT N'ESTCE PAS ? - 2008-07-12


«La France est une et indivisible» dixit le lingüiste Henri Meschonic, fòrom de las lengas a
Tolosa, a la prima passada. E la Belgica ? Indivisibla ?
Puèi quand se pensa un estatut especial per la Polinèsia, la Kanaky, Corsega, l'Alsàcia-Lorrena, la
Iscla d'Oltra-Mar, e de bon grat politic, perqué pas per Bretanha, Occitània, Euskadi, Catalonha,
Alsàcia, Savòia, etc. Alara quand la Belgica se prepara a la fusion ... ambe lo gigant centralizador
del Sud. Se las conseuqéncia son mesurada de tot caire, vòli ben de l'introduccion de la Wallonia a
l'Estat francés, mas ne caldrà donar las consequéncias pels autres, non ?
Per fin, caldrà pas s'estonar de veire arribar aiçò, per Internet, la setmana que l'argument contra
las lengas de França dins la ConstituTion es ... «ont anem anar se votam aiçò», argument de la
páur qu'èra jà estat emplegat abans 1962 per frenar los dreits dels ciutadans en Argèria.
Pensi que tot es possible e Le Monde ne seriá l'instrument que ne seriá pas brica estonant.
Quand se parla que los Internautas manipúlan l'informacion, que cal dire dels jornalistas ambe lo
net ? Le Monde.fr manipula en Belgica.

Article du "Le Monde.fr" : C'est un document de 30 pages, totalement inédit depuis le déclenchement de la crise institutionnelle belge. Intitulé «Loi organique portant statut d'autonomie de la Belgique française», il expose ce que l'Assemblée nationale et le Sénat français pourraient adopter, après une déclaration de conformité du Conseil constitutionnel, et avant une promulgation par le président de la République. A savoir l'incorporation de la Belgique francophone, dotée préalablement d'un statut de collectivité territoriale autonome, dans la République. Le texte a été rédigé par des juristes belges, aidés de spécialistes français dont l'identité n'est pas révélée. Il émane d'un groupe de réflexion dénommé Énergies réformatrices, piloté par Daniel Ducarme, un homme politique célèbre en Belgique francophone. Ancien ministre et ancien coprésident du Parti réformateur libéral, il est aujourd'hui député fédéral et délégué de son parti pour les Belges de l'étranger. M. Ducarme endosse, «avec beaucoup de gravité», souligne-t-il au Monde, la
responsabilité d'un projet qui, dit-il, offre une perspective à sa communauté. «Lassée par la crise, l'opinion publique avance vite : 29 % des Wallons se sont récemment déclarés» ouverts «à la perspective d'une association avec la France», dit-il. M. Ducarme ne cache toutefois pas que celle-ci reste, même à ses yeux, «une hypothèse éloignée». Aussi a-t-il fait plancher ses collaborateurs sur un autre texte énumérant - en 3 feuillets celui-là - un statut d'une Belgique autonome, séparée de la Flandre dans l'hypothèse où la crise institutionnelle que connaît le royaume depuis treize mois se solderait finalement par une rupture.
« LARGE AUTONOMIE » «L'important est surtout de rendre les gens conscients de ce qui pourrait se passer, de les amener à s'interroger sur leur identité et de ne pas se présenter un genou à terre. Que ce soit face à la Flandre ou face à la France», souligne le responsable libéral. Qui rejette, au passage, l'étiquette de «rattachiste». «Le rattachement prôné par certains n'inclut pas l'idée d'une autonomie pour nos régions dans la République.» Inspiré des statuts de la Polynésie, le projet du député énumère en détail le partage des compétences entre la France et une « Belgique française », qui serait composée de la Wallonie, de Bruxelles, de la région germanophone et des communes limitrophes de la capitale belge, situées en territoire flamand mais majoritairement francophones. Leur population serait consultée par référendum. Soumise aux lois générales de la République, la «Belgique française» jouirait d'une large autonomie, notamment
dans le domaine de l'enseignement, de la recherche, de la culture et de l'audiovisuel. Son identité culturelle spécifique inclurait le maintien des langues flamande à Bruxelles et allemande en Wallonie, au côté du français. La «collectivité autonome» élirait un président et un vice-président mais garderait un roi, réduit à des missions purement protocolaires. Le système monarchique garde, il est vrai les faveurs d'une majorité de francophones belges... Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)


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